Les rues désertes d'un port à l'abandon. Toujours, comme dans beaucoup d'autres endroits, cette impression de laisser-aller.
Le laisser faire du temps... Rafistoler ? à peine, pas la peine.
Pas d'âme qui vive. Ici aujourd'hui, rien. À peine quelques papiers qui attendent un vent qui ne vient pas, quelques panneaux qui laissent croire que ce carrefour présente quelque affluence - il faudrait vraiment un manque de chance, ou un excès, comme on voudra c'est la même chose.
Heureusement, il y a la mer à portée...
C'est une très belle photo. La trace d'un abandon lent, d'une déshérence progressive, d'un effritement… Aussi une invitation à marcher avec le photographe (car, c'est sûr, il a arpenté ces rues désertes !), à tendre l'oreille entre le silence à peine troublé par ses pas et le bruit de fond diffus qui va et vient au gré des ouvertures sur la mer.
RépondreSupprimerTout pareil que Patrick.
RépondreSupprimerUn silence presque angoissant, le regard en éveil à l'affût d'un mouvement imperceptible.
Merci à vous d'avoir su écouter cette photographie... et je me demande si, pour moi, le fait qu'elle soit (re)découverte après vingt cinq ans de presque oubli, ne rajoute pas en plus le silence du temps...
SupprimerOui heureusement qu'il y a la mer à l'horizon ça rassure ,
RépondreSupprimerDes lieux où la solitude devient plus pesante où bien ces lieux nous rapprochent d'une certaine vérité .