Août 1976, Le Bourdigou. C'étaient les derniers temps, ce royaume libre était rattrapé par une époque à laquelle il n'avait rien à dire. B. avait un an et demi et cet univers de sable, de mer, de baraques en sanils ou bois et tôle de récupération lui convenait bien. Sans eau que celle, au goût et à la couleur de fer, qu'une pompe à main assez vacillante permettait de puiser, sans électricité que celle des étoiles. On se fixait les contraintes que l'on voulait bien. M. et B. attendent le marchand de glace - des pains de glace pour conserver un peu la nourriture - place des Bons Enfants. Derrière elles, la baraque de Galdric qui sera le dernier Bourdiguero. Notre baraque était juste en face. La photographie, décidément, résiste bien à la disparition.
16 décembre 2013
#187 - Les deux Bourdigueras
Août 1976, Le Bourdigou. C'étaient les derniers temps, ce royaume libre était rattrapé par une époque à laquelle il n'avait rien à dire. B. avait un an et demi et cet univers de sable, de mer, de baraques en sanils ou bois et tôle de récupération lui convenait bien. Sans eau que celle, au goût et à la couleur de fer, qu'une pompe à main assez vacillante permettait de puiser, sans électricité que celle des étoiles. On se fixait les contraintes que l'on voulait bien. M. et B. attendent le marchand de glace - des pains de glace pour conserver un peu la nourriture - place des Bons Enfants. Derrière elles, la baraque de Galdric qui sera le dernier Bourdiguero. Notre baraque était juste en face. La photographie, décidément, résiste bien à la disparition.
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Ah oui, Galdric. La journée commence avec un drôle de gout dans la bouche, et une pointe de pastis dans l'eau ferrugineuse… c'est diablement loin tout ça camarade !
RépondreSupprimerJ'aime beaucoup cette photo et la Vie qui l'accompagne.
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