Boulogne-Billancourt - vendredi 12 décembre 2003
La photographie n'est pas parfaite, le cadrage en particulier ne me satisfait guère... mais peu importe, cette photographie vient essentiellement en réplique à celle de Patrick F. ici .
J'y ajoute, à titre personnel cette fois, un poème" récemment" lu et qui m'a beaucoup ému :
Lorsqu'il faudra quitter ce monde / Fais que ce soit en ta présence / Fais qu'en mes ultimes secondes / Je te regarde avec confiance /
Michel Houellebecq
Le hasard m'a fait entendre tout à l'heure la chronique d'Etienne Klein sur France Culture. Il y parlait de mesure quantique en parallèle avec des idées finalement de même nature dans certains mythes. A voir ton image (et la mienne, et d'autres de ce type), il y a je trouve quelque chose de similaire, avec l'évidence de l'interaction inséparable qui peut exister dans une photographie, l'objet/sujet de celle-ci n'existant pas vraiment avant que le regard ne s'en saisisse et le fige ensuite pour toujours. Et que le temps arrêté s'inscrive dans une scène d'immobilité ne fait que renforcer cette impression.
RépondreSupprimerPour le moment... parce que ton commentaire mérite réflexion (au moins !) je me contenterai, pour les éventuels promeneurs qui passeraient par ici, de donner le lien du texte de la chronique d'Etienne Klein qu'ils pourront lire comme je le ferai demain, à tête reposée, à une heure raisonnable ;-) et pas au saut du lit, à jeun, mais je pressens que je serai probablement d'accord avec toi, après cette lecture.
Supprimerhttp://www.franceculture.fr/emission-le-monde-selon-etienne-klein-ou-est-donc-passe-mon-mari-quantique-2013-07-04