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26 février 2013

#142# - Cinquecento

      
Naples - novembre 1987


Jusqu'à aujourd'hui encore, bien que le numérique en contrarie la pratique, j'ai laissé "traîner" au fil du temps des négatifs non "exploités". Je considérais - encore aujourd'hui - que la prise étant faite, le film développé, numéroté, soigneusement rangé et répertorié, le tour était joué et qu'il y aurait bien un moment où je pourrais y revenir... plus tard, faire des contacts et puis un editing et puis...
Avec le prétexte de ce blog je fais quelques efforts. Et me reviennent, les bribes d'histoire(s) ou d'anecdotes concernant ces "oublis".

Je n'étais pas à Naples pour Naples. J'y étais pour rejoindre Capri et retrouver les lieux de la Casa Malaparte, ces lieux du Mépris de J.-L. Godard... Plus tard - je ne sais quelles images en subsistent, je n'en suis pas encore là de mes "découvertes" - à Capri, au flair, je finirais par trouver le côté de l'île avec ses falaises abruptes qui plongent dans une mer transparente au point que l'on puisse en nier l'existence, mais, tours et détours n'y feront rien, je ne trouverais pas la Casa Malaparte... J'aurais respiré l'air de ce film, j'aurais pensé voir Camille et entendre la musique de G. Delerue...

2 commentaires:

  1. Oui, retrouver des lieux magiques, les retrouver ou pas d'ailleurs, mais les chercher vraiment ! D'une certaine façon, les choses auraient bien sûr été différentes si tu avais trouvé la Villa Malaparte, mais finalement pas tant que ça pour tout ce qui va autour et qui te poussait à y aller. Quitte à passer pour un vieux con, je dirais qu'aujourd'hui c'est trop facile. En deux clics Google, tu as toutes les infos, quasiment l'itinéraire prêt à être imprimé, et aussi la météo pour choisir le bon moment pour la jolie photo. Et à l'arrivée, quoi ? Un mélange de satisfaction et d'un je ne sais quoi d'inaccompli, ou la confrontation cruelle avec cette certitude qu'on ne rejoue jamais le même film. Vivement l'invention des vrais voyages dans le temps ;-)

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    1. Je souscris à ton propos, à sa justesse que j'ai pu vérifier lorsque j'ai, zoom-zoom-zoom, distingué parfaitement la Villa Malaparte... cette avancée sur la mer, l'escalier en triangle inversé, la terrasse sans rambarde où l'on peut faire du vélo ;) mais quelque chose n'y était pas... le temps que l'on met pour y parvenir, les complications des transports, les difficultés de la langue, la fatigue, la mémoire du film qui revient au fur et à mesure de l'avancée vers... ce que l'on ne verra pas en définitive.

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